J et N œuvrent parmi un groupe de personnes sur le continent d’Asie du Sud-Est. « La communication est une danse. Parfois, il s’agit d’attendre une réponse de quelqu’un lorsque vous vous exprimez. Parfois, c’est répondre à l’attente de l’autre lorsqu’il s’exprime. Les deux – l’expression et la réponse – se font selon des rythmes. Ces rythmes sont les attentes profondément ressenties et non exprimées sur la manière appropriée de communiquer. Ils sont comme le tempo de la musique. Ces attentes profondément ressenties et non exprimées s’appellent la culture.
Lorsque vous êtes dans votre propre culture, vous n’avez même pas à penser au rythme de la musique culturelle. En grande partie, vous le ressentez. Vous entrez sur le plancher de danse de la communication, vous vous exprimez et vous répondez. Vous le sentez dans votre cœur. Vous vous exprimez et vous répondez à ce que les autres expriment sans penser à ces attentes profondes et inexprimées.
Quand vous changez de culture, le rythme change. Si vous avez des yeux pour voir, vous découvrirez une beauté que vous n’avez jamais vue auparavant. Et c’est encore plus beau si vous parvenez à bouger au rythme de cette nouvelle danse. Mais il faut d’abord trouver le tempo de la musique. Et, ce faisant, vous ne manquerez pas de marcher sur quelques orteils. Et, aïe, de vous faire marcher sur les orteils aussi. Nous avons ressenti toutes les émotions cette semaine : l’euphorie, quand nous nous sommes retrouvés à danser sur le bon tempo, le découragement, quand nous avons marché sur des orteils, la douleur – et un peu de colère – quand nous nous sommes fait marcher sur les orteils. C’est parfois difficile de ne pas le prendre personnellement. Il est facile d’accuser les autres même si c’est nous qui ne parvenons pas à trouver le rythme. Pouvez-vous prier pour que notre cœur demeure tendre envers les gens – à l’image de Dieu – alors que nous cherchons à trouver le bon rythme? Priez que nous ayons l’endurance nécessaire pour persévérer jusqu’à ce que nous apprenions les rythmes de cette culture. Nous désirons ardemment comprendre et être compris. »